Retrouvez l'avis de Guillaume Law-Yee, analyste financier chez Optigestion, sur l'effet des annonces de Donald Trump de la nouvelle politique douanière des États-Unis, dans un article de Anne-Hélène Pommier, sur le site Le Figaro.
La grande volatilité des marchés à court terme.
L’escalade des menaces douanières, vont maintenir les Bourses en zone de turbulences encore quelque temps. «Ce qui est compliqué dans la situation actuelle c’est qu’elle résulte de décisions politiques et non de facteurs propres aux sociétés. On parle au contraire d’entreprises qui allaient très bien avant la crise».
L’analyste financier voit deux scénarios potentiels. Soit une aggravation de la situation avec une riposte de l’Europe qui mettrait de l’huile sur le feu : la fin du libre-échange tel que nous le connaissons aujourd’hui et d’énormes séquelles pour les entreprises. Soit, et c’est pour lui le plus probable, une poursuite des négociations permettant de sortir de l’impasse et d’éviter une crise majeure.
Les marchés boursiers retrouveront leur niveau d’avant crise.
L’analyse de la courbe de performance de l’indice Action Monde (1500 entreprises mondiales) sur les vingt dernières le démontre : les marchés finissent toujours par retrouver leur niveau d’avant crise. Et ceci malgré plusieurs crises majeures comme celle des subprimes en 2008, celle de la dette grecque en 2015, le Brexit en 2016 ou encore plus récemment le Covid en 2019 (cf historique des marchés Actions).
«Sur 20 ans, l’indice affiche une hausse de 360%, il a donc généré 7,92% de rendement en moyenne chaque année pour un investisseur qui malgré les crises n’a rien fait, ni vendu ni acheté sur la période. Cela veut dire que sur le long terme si on ne sort jamais du marché action on est gagnant», explique Guillaume Law Yee.
«Si on vend on capitule», énonce Hugo Surjon, chargé des Relations investisseurs, qui cite deux études à l’appui.
La première, publiée par Hartford funds, montre qu’un épargnant qui aurait manqué seulement les 10 meilleurs jours de marché sur les 30 dernières années aurait réduit de moitié sa performance. Et surtout que 78 % de ces meilleures journées ont eu lieu pendant un marché baissier.
La seconde, éditée par Wells Fargo précise que les meilleurs et les pires journées ont tendance à se succéder dans les périodes assez rapprochées.
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Pour plus ample information, vous trouverez ci-dessous le lien vers notre dernier rapport de gestion. Il comprend les fiches et performances de nos fonds à fin mars 2025