Optigestion - Optigestion sponsorise la MINI TRANSAT 2017 arrvee1 Optigestion sponsorise la MINI TRANSAT 2017.

Charlotte Mery de Bellegarde vient de franchir la ligne d'arrivée de sa traversée de l’Atlantique en solitaire sur un bateau de 6,50m aux couleurs de notre société Optigestion.

Nous avons décidé de vous faire suivre cette aventure exceptionnelle que nous soutenons tout au long de cette Mini Transat dont le départ a eu lieu le 1er octobre 2017 et qui vient de se terminer.

« Je suis très heureuse d’emmener Optigestion sur ma course transatlantique, car je partage de nombreuses valeurs avec l’entreprise et ses équipes. Nos maîtres-mots sont l’engagement, la persévérance, la gestion du risque, la rigueur, la performance, le goût de l’innovation. Ce rêve de transatlantique en solitaire c’est un peu le leur, ou le votre. Celui d’oser s’engager, quelque soit votre projet de vie ou projet professionnel. Nous avons tous un océan à traverser pour atteindre nos objectifs » - Charlotte

 

 

Optigestion - Optigestion sponsorise la MINI TRANSAT 2017 bateau_vertical_endroit L'actualité de la course

Les réactions à l'arrivée

Charlotte a franchi la ligne d'arrivée de la 2nde étape de la Mini-Transat La Boulangère samedi 18 novembre à 14 heures, 16 minutes, 08 secondes. Elle a mis 17 jours, 38 minutes, 58 secondes pour rallier le Marin à une vitesse moyenne de 7,20 noeuds.

De Charybde en Scylla

Cette deuxième étape n’aura pas été de tout repos pour Charlotte Méry. La navigatrice aura cumulé les avanies et les avaries jusqu’à s’échouer sur le banc de corail de la côte au vent de la Martinique, heureusement sans gravité. Malgré tout, Charlotte a franchi la ligne d’arrivée ce samedi matin, fière de ce qu’elle avait accompli.

Quand Ulysse s’apprête à franchir le détroit de Messine, il doit affronter les deux monstres maléfiques qui veillent sur le passage, promontoire rocheux pouvant drosser les navires à la côte pour l’un, courants tourbillonnants pour l’autre. D’une certaine manière, Charlotte Méry a vécu son odyssée, avec à chaque jour son lot d’infortunes. La jeune navigatrice aurait pu baisser les bras, mais elle a choisi de relever les défis, d’aller au bout de son histoire. Ce faisant, elle a peut-être touché du doigt une certaine philosophie de vie dont le champ ne se limite pas forcément à la vie en mer.

« Les ennuis ont commencé tôt, le long des côtes de Mauritanie. J’étais sous spi médium et le vent commençait à monter fortement, j’ai donc voulu affaler pour passer à un spi plus petit. A ce moment, ma surgaine de drisse de spi a cassé ce qui m’empêchait d’affaler le médium, j’ai oublié de m’occuper de mon bout-dehors dans l’affaire qui est venu cogner contre le bateau et la charnière s’est écrasée. Dans un premier temps, j’ai tout immobilisé avec des sangles à cliquets et ça a tenu pendant quatre jours. Ensuite j’ai perdu mon spi médium juste avant le Cap-Vert, puis le surlendemain, c’est mon spi maxi qui s’est déchiré sur toute la longueur. Ensuite, mon pilote principal est tombé en panne, puis mon pilote de secours. Je me suis donc retrouvée isolée de la flotte sur une route très nord, sans pilote, sans personne à qui parler, sans pouvoir prendre la météo.

Paradoxalement, j’étais heureuse. Je me suis dit qu’il fallait garder le sourire parce que sinon, je ne pourrais pas aller jusqu’au bout. C’est un véritable acte de résilience qui sera sûrement très utile quand on sera revenu à terre. C’est ce que j’ai appris sur cette étape. Pendant la première, c’était l’humilité par rapport à la grandeur de la nature, ça fait beaucoup de choses. On ne maitrise pas tout, mais on peut être heureux comme ça. »

 Optigestion - Optigestion sponsorise la MINI TRANSAT 2017 équipe_minitransatx800

 

 Les Photos

Optigestion - Optigestion sponsorise la MINI TRANSAT 2017 t

Voir le site de Charlotte et suivre la course